3615 My Life (4)

patataboy a écrit:

Ile de France. Pas assez de fonds pour aller au Canada ou ailleurs malheureusement !!! 

Arf...

NinjaTrouiLLe a écrit:

Je regarde de mon côté aussi. Chez Oracle, ca va pas être simple (d'autant que je compte me tirer...)

tu es rendu chez Oracle ? pauvre toi

NinjaTrouiLLe a écrit:

Je regarde de mon côté aussi. Chez Oracle, ca va pas être simple (d'autant que je compte me tirer...)

Ca y est, tu as arrêté ta décision !?

Oui ca fait un moment. C'est trouver ailleurs qui est difficile

NinjaTrouiLLe a écrit:

Oui ca fait un moment. C'est trouver ailleurs qui est difficile

En France? Alors que le marché IT était meilleur qu'ailleurs, c'est difficile actuellement...

Il faut attendre un ou deux ans pour que cela reparte bien...

pour info, au niveau IT, il y a une mission canadienne et une mission québecois fin novembre si vous vous sentez l'ame de déménager

fdroopy a écrit:

pour info, au niveau IT, il y a une mission canadienne et une mission québecois fin novembre si vous vous sentez l'ame de déménager

Il y a pleins de canadien et quebecois qui m'ajoute sur Linkedin...

Le quebecois est un canadien :p

plus sérieusement, je me demande si cette mission n'inclut pas des domaines hors-IT. Je vais me renseigner

Disons que la gestion de projet m'intéresse, mais je veux plus rien avoir à faire avec les systemes d'info.

NinjaTrouiLLe a écrit:

Oui ca fait un moment. C'est trouver ailleurs qui est difficile

Ah ok, je pensais que tu avais trouvé ailleurs et que tu allais balancer ta dem.

Marrant mais tu va te retrouver dans la situation inverse de la mienne ... je suis trop généraliste, tu es trop spécialisé. Mais contrairement à moi, tu pourra toujours trouver un poste dans ta branche quoi qu'il arrive.

C'est vrai c'est toujours ça de pris. Plus t'es spécialisé, plus le monde est petit aussi. Donc si t'es bon, on le sait, si tu merdes, t'es triquard encore plus vite.

NinjaTrouiLLe a écrit:

C'est vrai c'est toujours ça de pris. Plus t'es spécialisé, plus le monde est petit aussi. Donc si t'es bon, on le sait, si tu merdes, t'es triquard encore plus vite.

tricard... regarde don mattrick, qui va chez zynga malgré le massacre.
C'est très relatif le "merdage".
Plus je vieillis plus je constate que ce qui influe en définitive c'est tes relations...

manulelutin a écrit:

NinjaTrouiLLe a écrit:

C'est vrai c'est toujours ça de pris. Plus t'es spécialisé, plus le monde est petit aussi. Donc si t'es bon, on le sait, si tu merdes, t'es triquard encore plus vite.

tricard... regarde don mattrick, qui va chez zynga malgré le massacre.
C'est très relatif le "merdage".
Plus je vieillis plus je constate que ce qui influe en définitive c'est tes relations...

+1

tes relations jouent... mais d'un autre coté, au bout d'un moment, les relations te bloquent aussi.
Don Mattrick, il est allé chez zynga, pas EA ou autre donc...

+ 1 , y'à un moment tes casseroles elles te plombent, relations ou pas.

Après c'est plus compliqué que cela si tu as "merdé" en étant débutant dans ton métier, c'est plus pardonnable qui si tu as merdé en tant que confirmé...

chris1515 a écrit:

manulelutin a écrit:

NinjaTrouiLLe a écrit:

C'est vrai c'est toujours ça de pris. Plus t'es spécialisé, plus le monde est petit aussi. Donc si t'es bon, on le sait, si tu merdes, t'es triquard encore plus vite.

tricard... regarde don mattrick, qui va chez zynga malgré le massacre.
C'est très relatif le "merdage".
Plus je vieillis plus je constate que ce qui influe en définitive c'est tes relations...

+1

Je suis d'accord pour les relations.

Par contre Mattrick a un profil qui sied parfaitement à Zynga.

Kaiser_Gun a écrit:

chris1515 a écrit:

manulelutin a écrit:

NinjaTrouiLLe a écrit:

C'est vrai c'est toujours ça de pris. Plus t'es spécialisé, plus le monde est petit aussi. Donc si t'es bon, on le sait, si tu merdes, t'es triquard encore plus vite.

tricard... regarde don mattrick, qui va chez zynga malgré le massacre.
C'est très relatif le "merdage".
Plus je vieillis plus je constate que ce qui influe en définitive c'est tes relations...

+1

Je suis d'accord pour les relations.

Par contre Mattrick a un profil qui sied parfaitement à Zynga.

Puis Mattrick il paie pour tout le monde. La Xbox One a été défini par la politique de Ballmer avec Windows Everywhere...

Les "relations" c'est un sujet intéressant, j'ai tendance à croire que plus le contenu du travail est technique et spécialisé, moins elles jouent, au contraire plus le job consiste dans de l'administratif/direction en montant en grade plus ça rentre en compte.

En tout cas pour parler des Etats-Unis j'entends souvent dire que les employés bardés de diplômes STEM qui assurent les premières fonctions, finissent souvent moins bien payés que les seconds qui ont de belles qualifications en science sociales, droit, business etc... d'universités prestigieuses (Ivy League ou d'un niveau similaire pour le top). En vérité pourtant, les premiers sont très souvent ceux qui créent la véritable valeur ajoutée dans une entreprise, d'autant plus si elle est innovante.

Dmitry Orlov qui est un ingénieur russe émigré aux US avait fait cette description assez marrante:

Citation :

I have had a chance to observe quite a few companies in the U.S. from the inside, and have spotted a certain constancy in the staffing profile. At the top, there is a group of highly compensated senior lunch-eaters. They tend to spend all of their time pleasing each other in various ways, big and small. They often hold advanced degrees in disciplines such as Technical Schmoozing and Relativistic Bean-counting. They are obsessive on the subject of money, and cultivate a posh country set atmosphere, even if they are just one generation out of the coal mines. Ask them to solve a technical problem — and they will politely demur, often taking the opportunity to flash their wit with a self-deprecating joke or two.

Somewhat further down the hierarchy are the people who actually do the work. They tend to have fewer social graces and communication skills, but they do know how to get the work done. Among them are found the technical innovators, who are often the company's raison d'être.

More often than not, the senior lunch-eaters at the top are native-born Americans, and, more often than not, the ones lower down are either visiting foreigners or immigrants. These find themselves in a variety of situations, from the working visa holders who are often forced to choose between keeping their job and going home, to those who are waiting for a green card and must play their other cards just right, to those who have one, to citizens.

The natives at the top always try to standardize the job descriptions and lower the pay scale of the immigrants at the bottom, playing them against each other, while trying to portray themselves as super-achieving entrepreneurial mavericks who can't be pinned down to a mere set of marketable skills. The opposite is often the case: the natives are often the commodity items, and would perform similar functions whether their business were biotechnology or salted fish, while those who work for them may be unique specialists, doing what has never been done before.

It is no surprise that this situation should have come about. For the last few generations, native-born Americans have preferred disciplines such as law, communications, and business administration, while immigrants and foreigners tended to choose the sciences and engineering. All their lives the natives were told to expect prosperity without end, and so they felt safe in joining professions that are mere embroidery on the fabric of an affluent society.

Howl a écrit:

Les "relations" c'est un sujet intéressant, j'ai tendance à croire que plus le contenu du travail est technique et spécialisé, moins elles jouent, au contraire plus le job consiste dans de l'administratif/direction en montant en grade plus ça rentre en compte.

En tout cas pour parler des Etats-Unis j'entends souvent dire que les employés bardés de diplômes STEM qui assurent les premières fonctions, finissent souvent moins bien payés que les seconds qui ont de belles qualifications en science sociales, droit, business etc... d'universités prestigieuses (Ivy League ou d'un niveau similaire pour le top). En vérité pourtant, les premiers sont très souvent ceux qui créent la véritable valeur ajoutée dans une entreprise, d'autant plus si elle est innovante.

Dmitry Orlov qui est un ingénieur russe émigré aux US avait fait cette description assez marrante:

Citation :

I have had a chance to observe quite a few companies in the U.S. from the inside, and have spotted a certain constancy in the staffing profile. At the top, there is a group of highly compensated senior lunch-eaters. They tend to spend all of their time pleasing each other in various ways, big and small. They often hold advanced degrees in disciplines such as Technical Schmoozing and Relativistic Bean-counting. They are obsessive on the subject of money, and cultivate a posh country set atmosphere, even if they are just one generation out of the coal mines. Ask them to solve a technical problem — and they will politely demur, often taking the opportunity to flash their wit with a self-deprecating joke or two.

Somewhat further down the hierarchy are the people who actually do the work. They tend to have fewer social graces and communication skills, but they do know how to get the work done. Among them are found the technical innovators, who are often the company's raison d'être.

More often than not, the senior lunch-eaters at the top are native-born Americans, and, more often than not, the ones lower down are either visiting foreigners or immigrants. These find themselves in a variety of situations, from the working visa holders who are often forced to choose between keeping their job and going home, to those who are waiting for a green card and must play their other cards just right, to those who have one, to citizens.

The natives at the top always try to standardize the job descriptions and lower the pay scale of the immigrants at the bottom, playing them against each other, while trying to portray themselves as super-achieving entrepreneurial mavericks who can't be pinned down to a mere set of marketable skills. The opposite is often the case: the natives are often the commodity items, and would perform similar functions whether their business were biotechnology or salted fish, while those who work for them may be unique specialists, doing what has never been done before.

It is no surprise that this situation should have come about. For the last few generations, native-born Americans have preferred disciplines such as law, communications, and business administration, while immigrants and foreigners tended to choose the sciences and engineering. All their lives the natives were told to expect prosperity without end, and so they felt safe in joining professions that are mere embroidery on the fabric of an affluent society.

Les types exceptionnels comme Christophe Balestra sont ceux qui arrivent à marrier les deux qualités. Le côté technique/métier et des qualités de manager.

Je ne crois pas du tout au gens qui pense que l'on peut manager sans réellement connaître le métier... 

Howl a écrit:

Les "relations" c'est un sujet intéressant, j'ai tendance à croire que plus le contenu du travail est technique et spécialisé, moins elles jouent, au contraire plus le job consiste dans de l'administratif/direction en montant en grade plus ça rentre en compte.

En tout cas pour parler des Etats-Unis j'entends souvent dire que les employés bardés de diplômes STEM qui assurent les premières fonctions, finissent souvent moins bien payés que les seconds qui ont de belles qualifications en science sociales, droit, business etc... d'universités prestigieuses (Ivy League ou d'un niveau similaire pour le top). En vérité pourtant, les premiers sont très souvent ceux qui créent la véritable valeur ajoutée dans une entreprise, d'autant plus si elle est innovante.

Dmitry Orlov qui est un ingénieur russe émigré aux US avait fait cette description assez marrante:

Citation :

I have had a chance to observe quite a few companies in the U.S. from the inside, and have spotted a certain constancy in the staffing profile. At the top, there is a group of highly compensated senior lunch-eaters. They tend to spend all of their time pleasing each other in various ways, big and small. They often hold advanced degrees in disciplines such as Technical Schmoozing and Relativistic Bean-counting. They are obsessive on the subject of money, and cultivate a posh country set atmosphere, even if they are just one generation out of the coal mines. Ask them to solve a technical problem — and they will politely demur, often taking the opportunity to flash their wit with a self-deprecating joke or two.

Somewhat further down the hierarchy are the people who actually do the work. They tend to have fewer social graces and communication skills, but they do know how to get the work done. Among them are found the technical innovators, who are often the company's raison d'être.

More often than not, the senior lunch-eaters at the top are native-born Americans, and, more often than not, the ones lower down are either visiting foreigners or immigrants. These find themselves in a variety of situations, from the working visa holders who are often forced to choose between keeping their job and going home, to those who are waiting for a green card and must play their other cards just right, to those who have one, to citizens.

The natives at the top always try to standardize the job descriptions and lower the pay scale of the immigrants at the bottom, playing them against each other, while trying to portray themselves as super-achieving entrepreneurial mavericks who can't be pinned down to a mere set of marketable skills. The opposite is often the case: the natives are often the commodity items, and would perform similar functions whether their business were biotechnology or salted fish, while those who work for them may be unique specialists, doing what has never been done before.

It is no surprise that this situation should have come about. For the last few generations, native-born Americans have preferred disciplines such as law, communications, and business administration, while immigrants and foreigners tended to choose the sciences and engineering. All their lives the natives were told to expect prosperity without end, and so they felt safe in joining professions that are mere embroidery on the fabric of an affluent society.

C'est pas vraiment différent en france.
Ou ailleurs.
si ton but de vie c'est pas de faire ou créer, mais de gagner de l'argent, tu vas prendre des postes a pouvoir, et le mieux c'est le juridique, le commerce etc...
Si ton but ds la vie c'est de faire, tu gagneras forcement moins, tu seras en dessous des gars qui sont la pour palper.
Si ton but c'est de comprendre, encore moins, tu sera encore en dessous.
Et tout en bas, on a ceux dont le but est de survivre déjà, et la forcément...
Quand il parle de "native born american" (les wasps quoi) je vois plutôt une confrontation de valeurs, de ce qui "compte et est important, est reconnu", entre son ancienne société et celle des EU. La confrontation de la valeur qu'on accorde au savoir et au faire VS la valeur de l'argent  

manulelutin a écrit:

Howl a écrit:

Les "relations" c'est un sujet intéressant, j'ai tendance à croire que plus le contenu du travail est technique et spécialisé, moins elles jouent, au contraire plus le job consiste dans de l'administratif/direction en montant en grade plus ça rentre en compte.

En tout cas pour parler des Etats-Unis j'entends souvent dire que les employés bardés de diplômes STEM qui assurent les premières fonctions, finissent souvent moins bien payés que les seconds qui ont de belles qualifications en science sociales, droit, business etc... d'universités prestigieuses (Ivy League ou d'un niveau similaire pour le top). En vérité pourtant, les premiers sont très souvent ceux qui créent la véritable valeur ajoutée dans une entreprise, d'autant plus si elle est innovante.

Dmitry Orlov qui est un ingénieur russe émigré aux US avait fait cette description assez marrante:

Citation :

I have had a chance to observe quite a few companies in the U.S. from the inside, and have spotted a certain constancy in the staffing profile. At the top, there is a group of highly compensated senior lunch-eaters. They tend to spend all of their time pleasing each other in various ways, big and small. They often hold advanced degrees in disciplines such as Technical Schmoozing and Relativistic Bean-counting. They are obsessive on the subject of money, and cultivate a posh country set atmosphere, even if they are just one generation out of the coal mines. Ask them to solve a technical problem — and they will politely demur, often taking the opportunity to flash their wit with a self-deprecating joke or two.

Somewhat further down the hierarchy are the people who actually do the work. They tend to have fewer social graces and communication skills, but they do know how to get the work done. Among them are found the technical innovators, who are often the company's raison d'être.

More often than not, the senior lunch-eaters at the top are native-born Americans, and, more often than not, the ones lower down are either visiting foreigners or immigrants. These find themselves in a variety of situations, from the working visa holders who are often forced to choose between keeping their job and going home, to those who are waiting for a green card and must play their other cards just right, to those who have one, to citizens.

The natives at the top always try to standardize the job descriptions and lower the pay scale of the immigrants at the bottom, playing them against each other, while trying to portray themselves as super-achieving entrepreneurial mavericks who can't be pinned down to a mere set of marketable skills. The opposite is often the case: the natives are often the commodity items, and would perform similar functions whether their business were biotechnology or salted fish, while those who work for them may be unique specialists, doing what has never been done before.

It is no surprise that this situation should have come about. For the last few generations, native-born Americans have preferred disciplines such as law, communications, and business administration, while immigrants and foreigners tended to choose the sciences and engineering. All their lives the natives were told to expect prosperity without end, and so they felt safe in joining professions that are mere embroidery on the fabric of an affluent society.

C'est pas vraiment différent en france.
Ou ailleurs.
si ton but de vie c'est pas de faire ou créer, mais de gagner de l'argent, tu vas prendre des postes a pouvoir, et le mieux c'est le juridique, le commerce etc...
Si ton but ds la vie c'est de faire, tu gagneras forcement moins, tu seras en dessous des gars qui sont la pour palper.
Si ton but c'est de comprendre, encore moins, tu sera encore en dessous.
Et tout en bas, on a ceux dont le but est de survivre déjà, et la forcément...
Quand il parle de "native born american" (les wasps quoi) je vois plutôt une confrontation de valeurs, de ce qui "compte et est important, est reconnu", entre son ancienne société et celle des EU. La confrontation de la valeur qu'on accorde au savoir et au faire VS la valeur de l'argent  

Tu peux être compétent et faire, je me demande qui s'en tire mieux financièrement entre un Balestra moins connu et un David Cage plus connu peut être qu'il y en a moins français que l'autre. 

C'est pareil partout effectivement.

Je pense que malheureusement cette tendance engendre des mauvais chefs. Le parcours que l'on récompensait avant, c'est celui qui commence par le métier de base et monte les échelons quitte à passer par la case formation/éducation durant sa vie...

Les financiers/restructurateurs peuvent à la limite avoir leur mot à dire dans un marché tellement mature que la connaissance métier n'est pas si importante que cela...

En France c'est un peu différent car il y a beaucoup de cadres sup qui viennent de grandes écoles d'ingénieurs, mais ils ne mettent plus les mains dans le cambouis. (même pour l'école Polytechnique c'est une tendance très ancienne apparemment, c'était déjà vrai au 19ième).
Et depuis un certain temps un très grand nombre se sont tournés vers la finance (pour brasser et non pas créer, effectivement).

M'enfin d'un autre côté, si tu veux monter en grade, il faut forcément être un peu "politique" donc par définition savoir faire jouer des relations...

Howl a écrit:

En France c'est un peu différent car il y a beaucoup de cadres sup qui viennent de grandes écoles d'ingénieurs, mais ils ne mettent plus les mains dans le cambouis. (même pour l'école Polytechnique c'est une tendance très ancienne apparemment, c'était déjà vrai au 19ième).
Et depuis un certain temps un très grand nombre se sont tournés vers la finance (pour brasser et non pas créer, effectivement).

M'enfin d'un autre côté, si tu veux monter en grade, il faut forcément être un peu "politique" donc par définition savoir faire jouer des relations...

Il y aussi beaucoup de cadres sup qui passe par des écoles de commerces. On peut détester un mec du marketing mais il connait les produits de son entreprise un minimum.

Le pure financier.  

C'est aussi après créer son entreprise et réussir, le meilleur moyen de devenir riche. En tant que simple salarié être banquier privé, Analyste Quanta ou trader, c'est le meilleur moyen de devenir millionaire...