Astronomie et Espace

Doc 42 a écrit:

[Le bébé :




Mirroir.... mon beau mirroir, dit moi qu'elle est la plus belle planète... :oups:



Remake de blanche neige, casting de la méchante reine :

pas mal les photo des mirroires du jwst, c'est quoi la precision exigé dans la fabriquation de la surface des mirroirs?

Puisque nous avons des passionnés d'astronomie ici, et des personnes qui connaissent bien tout ce qui ressemble de près ou de loin à un téléscope, j'aurais une question à vous poser.

Voilà : lorsque j'étais un collège, mon prof' de Physique nous avait raconté quelque chose d'assez étonnant mais je me suis toujours demandé s'il disait vrai. Il prétendait que le sable qu'on trouve dans la forêt de Fontainebleau (en Seine-et-Marne) est d'une qualité rare, d'une finesse et d'une pureté rare, et qu'il est utilisé pour fabriquer les miroirs des téléscopes spaciaux qui nécessitent le sable de la meilleure qualité qui soit.
Je suis allé à Fontainebleau (j'habitais à côté à l'époque), j'ai pu toucher ce sable, et c'est vrai qu'il est étonnamment fin.

Mais est-ce que quelqu'un sait si mon prof disait vrai, et donc si ce sable est ou a été utilisé pour fabriquer les miroirs de téléscopes spaciaux ?
(ça doit d'ailleurs être assez fabuleux de visiter les locaux des entreprises qui fabriquent ces miroirs, ainsi que le reste).

le sable de fontainebleau est connu pour sa pureté (haut degré de silice), oui. donc utiliser pour les verres optiques.
ca evite de passer du temps supplementaire a purifier .
mais il n'est pas utilisé que pour l'astronomie. mais je crois que les miroirs des grands telescocpe ne sont pas en verre ... a verifier, il me semble que ce sont des alliages a base de silice. est ce que le sable de fontainebleau est le meilleur au monde la ...

bouc_emissaire a écrit:

(ça doit d'ailleurs être assez fabuleux de visiter les locaux des entreprises qui fabriquent ces miroirs, ainsi que le reste).

il y a quelques années j'avais vu un doc sur la fabrication et le polissage des mirroirs du VLT ...
C'était vraiment trés impressionnant, la vitesse de rotation du tour étant calculée pour créer la courbure du mirroir. Quand au polissage n'en parlons pas ( c'est de l'ordre d'une dizaine de nanomètre de précision il me semble).
C'est un boulot d'une précision phénoménale sur une surface gigantesque, j'en étais resté abassourdi ( je savais que c'était precis, mais à ce point ! ).

Taxchim a écrit:

bouc_emissaire a écrit:

(ça doit d'ailleurs être assez fabuleux de visiter les locaux des entreprises qui fabriquent ces miroirs, ainsi que le reste).

il y a quelques années j'avais vu un doc sur la fabrication et le polissage des mirroirs du VLT ...
C'était vraiment trés impressionnant, la vitesse de rotation du tour étant calculée pour créer la courbure du mirroir. Quand au polissage n'en parlons pas ( c'est de l'ordre d'une dizaine de nanomètre de précision il me semble).
C'est un boulot d'une précision phénoménale sur une surface gigantesque, j'en étais resté abassourdi ( je savais que c'était precis, mais à ce point ! ).

Quand je vois des reportages sur des entreprises qui utilisent des technologies de pointe et plus précisément sur des entreprises qui sont dans le domaine spatial, je pense toujours à une phrase que j'avais lue il y a quelques années et qui m'avait beaucoup marqué.

C'était le PDG de Intel, qui disait que selon lui il était plus difficile de fabriquer un microprocesseur (avec des précisions ultimes, une recherche très lourdes et complexes, un processus de fabrication très complexe) que d'envoyer un homme sur la Lune.

J'ai toujours trouvé cette remarque d'une prétention ultime Ca voulait vraiment dire, "ce qu'on fait c'est ce qu'il y a de plus compliqué au monde", rien que ça.

La construction automobile je vous en parle même pas, pour lui ça doit être du meccano.

La fabrication de miroirs de télescopes spatiaux, ptete que ça lui parle déjà plus

je partage ton émerveillement sur les avancées de l'observation astronomique qui n'a rien à envier à l'astronautique,scotchée par la calamiteuse ISS .
je pense aux projets d'hypertélescope de Labeyrie qui permettrait de distinguer une planète extrasolaire de taille terrestre,de même l'"imageur gravitationnel",inspiré des techniques d'utilisation des mirages gravitationnels. Voir Google pour plus de tuyaux
quant aux projets de retour sur la lune,ils font surtout rêver ceux qui rêvent d'enterrer le projet "homme sur mars":

aprés les telescopes géants dans le domaine du visible, l'évolution suit son court egalement pour les radio telescopes :

Citation :

FAST: projet de construction du plus grand radiotélescope du monde

La Chine a officiellement débuté l'étude de faisabilité d'un télescope sphérique avec une ouverture de diaphragme de 500 mètres (FAST) qui devrait être construit dans la province du Guizhou, dans le sud ouest du pays.


Le radiotélescope d'Arecibo: l'actuel plus grand radiotélescope au monde

Le réflecteur principal devrait comporter 4600 panneaux et faire la taille de 25 terrains de football, ce qui ferait de ce télescope le plus grand au monde. D'après Nan Rendong, scientifique en chef du projet et chercheur à l'Observatoire Astronomique National, ce télescope devrait avoir une capacité 10 fois supérieure à l'actuel plus grand radiotélescope mobile du monde à Effelsberg qui dispose d'une ouverture de 100 mètres. Il sera également bien plus grand que le radiotélescope fixe d'Arecibo, à Porto Rico, qui possède une antenne principale de 305 mètres.

Il a ajouté qu'en plus des progrès qu'il permettrait en Astronomie, ce radiotélescope pourrait permettre de contrôler les satellites et déchets spatiaux, très utile pour l'ambitieux programme spatial chinois. Initialement proposé en 1994, le télescope n'entrera pas en service avant 2013.

Source : http://www.techno-science.net/

en faite plus on veut obeserver dans de grande longueur d'onde (comme les onde radio) plus il faut des telescope grand pour obtenir une bonne resolution mais en compensation plus les longueur d'onde sont grande moins y a besoin de precision au niveau de la structure de la surface colectrice qui dans le cas des onde radio peu etre relativement aproximative cmparé a la tres grande precision des miroir des telescope qui scrute le visible

Zut j'ai oublié de prévenir mais y a un super doc sur la conquete de l'espace en 4 parties sur arte
2 hier soir
2 ce soir

Il est super bien fait, les reconstitutions et les acteurs sont excellents

ca y est cette fois Cassini permet a la Nasa de confirmer l'hypotese des Lac de Methane liquide sur Titan
la Sonde a survolé Titan et a permis d'observer 75 Lacs de Methane
c'est un grand moment de l'histoire de l'exploration spatial puisque pour la premier fois on a enfin decouvers un etat liquide sur une autre planete que la terre

http://www.flashespace.com/html/jan07/05_01.htm

Sinon, je suis passé devant un relais et j'ai vu le titre de Science et vie concernant la force qui freinerait les sondes Pioneer qui sont moins loins qu'elle ne devrait l'être à priori. Doc et Upsi, vous avez une idée du problème.

chris1515 a écrit:

Sinon, je suis passé devant un relais et j'ai vu le titre de Science et vie concernant la force qui freinerait les sondes Pioneer qui sont moins loins qu'elle ne devrait l'être à priori. Doc et Upsi, vous avez une idée du problème.

Il y a aussi les 2 sondes voyager (qui elles aussi ont dépassées l'orbite de pluton depuis longtemps) et puis aussi d'autres sondes ayant été assez loin (Ulysse de mémoire ...?) qui ont aussi subit l'effet de cette "force de freinage".

Ces sondes sont dans la zone de l'héliopause, zone frontière (plus ou moin tranché) où le vent solaire ne se fait plus sentir du tout et ou l'interaction principale devient celle du vent interstellaire... Mais c'est surtout théorique...

On ne sait pas qu'elle est la raison de ce freinage :
- "onde de choc" lié à l'héliopause ?
- poussière ou gaz
- modèles à revoir pour nos équations relatives à la gravité ?
Pas mal de scientifiques pensent que c'est la 3ème solution... mais c'est open pour le Nobel pour celui qui trouvera le bug

Upsi tu nous le dit steuplait ???

Une mission spatial va être envoyé dans les années prochaines pour tenter de comprendre et mesurer ce delta ...

To be continued ...

Doc 42 a écrit:

chris1515 a écrit:

Sinon, je suis passé devant un relais et j'ai vu le titre de Science et vie concernant la force qui freinerait les sondes Pioneer qui sont moins loins qu'elle ne devrait l'être à priori. Doc et Upsi, vous avez une idée du problème.

Il y a aussi les 2 sondes voyager (qui elles aussi ont dépassées l'orbite de pluton depuis longtemps) et puis aussi d'autres sondes ayant été assez loin (Ulysse de mémoire ...?) qui ont aussi subit l'effet de cette "force de freinage".

Ces sondes sont dans la zone de l'héliopause, zone frontière (plus ou moin tranché) où le vent solaire ne se fait plus sentir du tout et ou l'interaction principale devient celle du vent interstellaire... Mais c'est surtout théorique...

On ne sait pas qu'elle est la raison de ce freinage :
- "onde de choc" lié à l'héliopause ?
- poussière ou gaz
- modèles à revoir pour nos équations relatives à la gravité ?
Pas mal de scientifiques pensent que c'est la 3ème solution... mais c'est open pour le Nobel pour celui qui trouvera le bug

Upsi tu nous le dit steuplait ???

Une mission spatial va être envoyé dans les années prochaines pour tenter de comprendre et mesurer ce delta ...

To be continued ...

Merci d'avoir posé les bases du problèmes, c'est ce que je voulais savoir.

Je me doutais bien que je n'aurais pas la réponse aux problème surtout si la théorie de la relativité est remise en cause.

chris1515 a écrit:

Merci d'avoir posé les bases du problèmes, c'est ce que je voulais savoir.

Je me doutais bien que je n'aurais pas la réponse aux problème surtout si la théorie de la relativité est remise en cause.

Le dossier qui est consacré à cette anomalie dans Science & Vie est vraiment interressant.

Taxchim a écrit:

chris1515 a écrit:

Merci d'avoir posé les bases du problèmes, c'est ce que je voulais savoir.

Je me doutais bien que je n'aurais pas la réponse aux problème surtout si la théorie de la relativité est remise en cause.

Le dossier qui est consacré à cette anomalie dans Science & Vie est vraiment interressant.

Je vais l'acheter alors.

je sais que ca va t'amuser Doc donc je te met ici la bande annonce du film transformers (ou oui un film sur le dessin animé....) car la bande annonce met en scene Beagle 2 lol

http://www.transformersmovie.com/intl/fr/index.html

pour ceux qui ne savent pas Beagle 2 est un veritable atterisseur martien et qui plus est europeen qui s'est crashé en 2003 sur Mars (comme on voit dans la bande annonce) donc c'etait bien triste pour le spatial europeen surtout que c'etait juste avant le grand succes des 2 rovers americain spirit et opportunity
par contre la ou ils triche dans le trailer c'est qu'il montre beagle 2 comme un rover alors que ce n'etait qu'un atterisseur

upsilandre a écrit:

je sais que ca va t'amuser Doc donc je te met ici la bande annonce du film transformers (ou oui un film sur le dessin animé....) car la bande annonce met en scene Beagle 2 lol

http://www.transformersmovie.com/intl/fr/index.html

Il me faut un PC qui a du Flash (pas mon PC du bureau)... Je vais regarder ça ce soir sur mon PC perso ... je suis en bonne companie ce soir et ça devrait leur plaire

Une niouz sympa sur New Horizons, la sonde en route pour Pluton qui est aussi la sonde envoyé avec la plus grande vitesse (au lancement) depuis qu'on envoie des chose au dela de l'orbite terrestre.

(source : http://www.futura-sciences.com/news-images-new-horizons-approche-jupiter-avant-elancer-vers-pluton_10258.php )

New Horizons approche de Jupiter avant de s'élancer vers Pluton

Une année après son lancement le 19 janvier 2006, la sonde américaine New horizons approche de Jupiter dont elle chatouillera la magnétosphère dans un mois, avant de prendre la direction de son lointain objectif, Pluton.

Le 28 février prochain, le vaisseau spatial le plus rapide jamais lancé croisera la géante gazeuse à 75.600 km/h, s'en approchant jusqu'à 2,2 millions de kilomètres, avant de s'en éloigner non sans avoir acquis, par réaction de gravitation, 22.520 km/h supplémentaires. Car si un programme d'observation de Jupiter a été prévu, le véritable but de ce passage est bien de fournir un supplément de vitesse à la sonde et de réduire significativement la durée de son voyage vers Pluton, qu'elle atteindra en 2015.


Vue d'artiste montrant le passage de New Horizons près de Jupiter, le 28 février prochain. Crédit NASA.

Ce passage sera aussi mis à profit pour effectuer un test en grandeur nature de l'instrumentation de la sonde. Entre janvier en juin 2007, plus de 700 programmes d'observation de Jupiter et de ses satellites sont projetés, incluant l'observation de l'atmosphère jovienne, de ses formations orageuses et de la dynamique de sa magnétosphère. Io, Europa, Ganymède et Callisto seront aussi cartographiées, et une attention toute particulière sera portée à l'encontre du volcanisme très actif de Io.

Le plan de vol prévoit aussi une étude détaillée de la longue queue magnétique de Jupiter, qui s'étend à des dizaines de millions de kilomètres au-delà de la planète, mais aussi un premier examen rapproché de "Tache rouge Junior", apparue récemment dans l'atmosphère et qui n'a encore été observée par aucune sonde.

"Notre principale priorité est d'utiliser la force d'attraction de Jupiter pour diriger notre vaisseau spatial en toute sécurité vers Pluton", déclare le Dr Alan Stern, directeur en chef du programme New Horizons, "mais nous avons aussi une réelle opportunité de tester nos procédures et techniques lors d'une rencontre planétaire réelle et récolter de précieuses données scientifiques".


Image de Jupiter transmise par New Horizons le 8 janvier 2007 depuis une distance de 81 millions de kilomètres. La Grande Tache Rouge est visible, ainsi que le satellite Io à droite. Crédit NASA/Johns Hopkins University Applied Physics Laboratory/Southwest Research Institute.


La quantité de données et la durée de l'observation lors du survol de Jupiter par New Horizons seront plus élevées qu'à l'occasion de son passage à proximité de Pluton en 2015, essentiellement en raison de la masse beaucoup plus importante de Jupiter permettant un examen à plus grande distance, mais aussi à la vitesse d'approche moins élevée. La majorité des informations seront enregistrées à bord, et transmises ultérieurement vers la Terre afin de consacrer toutes les ressources de la sonde à son programme.

"Nous avons planifié le survol de Jupiter de façon à pouvoir tester l'ensemble de la sonde et de son instrumentation scientifique sur une véritable cible planétaire, bien avant la rencontre avec Pluton", indique Glen Fountain, directeur de projet au Johns Hopkins University Applied Physics Laboratory (APL). "Si un point du programme d'observation réclame un quelconque ajustement avant la rencontre avant Pluton, nous le découvrirons maintenant", ajoute-t-il.

Depuis son départ de la Terre, New Horizons a déjà subi une gamme complète de contrôles et d'étalonnages de ses capteurs et de ses instruments. Quelques perfectionnements ont été apportés par télémétrie à son logiciel de bord, et trois légères corrections de trajectoire ont été appliquées en vue d'optimiser le survol de Jupiter qui interviendra seulement 13 mois après le lancement, soit le délai le plus court jamais réalisé.

Jusqu'ici, sept vaisseaux spatiaux ont atteint la planète géante, dont six en ont utilisé la force de gravitation pour se propulser vers d'autres objectifs. Pioneer 10 et 11, Voyager 1 et 2, Ulysses et Cassini ont ainsi effectué un passage rapide, tandis que Galiléo s'y est placée en orbite entre 1995 et 2003. New Horizons fournira le premier regard rapproché du système jupitérien depuis Galileo, qui ne sera plus observé in situ jusqu'à l'arrivée de la mission Juno de la NASA en 2016. "Le système de Jupiter est incroyablement dynamique", déclare le Dr. Jeff Moore de l'équipe scientifique du programme New Horizons au centre de recherches Ames de la NASA, en Californie, "depuis les modifications permanentes de la magnétosphère et de l'atmosphère de Jupiter jusqu'aux évolutions incessantes de la surface des satellites tels que Io, vous obtenez un nouvel instantané chaque fois que vous avez l'occasion de vous en rapprocher".

Depuis son lancement, New Horizons a transmis des images de l'astéroïde JF56, qu'il a croisé le 13 juin 2006. Puis les 21 et 24 septembre suivants, l'instrument LORRI, qui constitue la caméra à haute résolution de la sonde, a été pour la première fois orienté en direction de la lointaine Pluton, encore distante de 4,2 milliards de kilomètres. Sur le document obtenu, celle-ci apparaissait à peine discernable et complètement perdue parmi un fouillis d'étoiles lointaines, mais cette réussite confirmait les capacités de l'instrument et rassurait les techniciens sur son état après avoir subi les contraintes du lancement.

Après son passage à proximité de Jupiter le 28 février prochain, New Horizons sera mise en hibernation et la plupart de ses instruments complètement désactivés. Sa rotation par spin à raison de 5 tours par minute contribuera à elle seule à maintenir son antenne à haut gain dirigée vers la Terre. Seul un signal radio hebdomadaire sera encore envoyé, destiné à renseigner sur son état de santé. Une tonalité "verte" si tout va bien, ou une des sept tonalités "rouge" en cas de problème réclamant plus d'attention ou une intervention à distance du centre de contrôle.


Représentation de la trajectoire de New Horizons, depuis la Terre jusqu'à Pluton, avec une extension prévue à travers la ceinture de Kuiper. Crédit NASA.

Enfin en juillet 2015, New Horizons devra impérativement s'inscrire dans un "couloir d'approche" de 300 kilomètres de large afin de croiser Pluton dans les conditions idéales lui permettant d'accomplir ses objectifs scientifiques. Vue de la Terre, l'ouverture de ce couloir virtuel présente le même aspect que le chas d'une aiguille située à 5 kilomètres de distance.

Petite question de newbie, les infos des sondes spatiales (diagnostic ou photos) sont envoyées par ondes radios? Combien de temps mettent-elles pour parvenir jusqu'a la Terre?

Nevton a écrit:

Petite question de newbie, les infos des sondes spatiales (diagnostic ou photos) sont envoyées par ondes radios? Combien de temps mettent-elles pour parvenir jusqu'a la Terre?

Depuis Mars, c'est 6h je crois...

sven_minoda a écrit:

Nevton a écrit:

Petite question de newbie, les infos des sondes spatiales (diagnostic ou photos) sont envoyées par ondes radios? Combien de temps mettent-elles pour parvenir jusqu'a la Terre?

Depuis Mars, c'est 6h je crois...

Comme les ondes radio vont à la vitesse de la lumière c'est trés rapide...
- 4 à 20 minutes pour Mars -> terre selon les positions
- 0.5 sec pour lune -> terre
- ~ 1h30 pour Saturne
- ~ 40 pour Jupiter
etc ...
en faite 1 UA = 150 million de KM = 8 minutes (c'est la distance moy. terre soleil)
donc les sondes qui on passé les 100 UA : plus de 800 minutes !!!

Doc 42 a écrit:

sven_minoda a écrit:

Nevton a écrit:

Petite question de newbie, les infos des sondes spatiales (diagnostic ou photos) sont envoyées par ondes radios? Combien de temps mettent-elles pour parvenir jusqu'a la Terre?

Depuis Mars, c'est 6h je crois...

Comme les ondes radio vont à la vitesse de la lumière c'est trés rapide...
- 4 à 20 minutes pour Mars -> terre selon les positions
- 0.5 sec pour lune -> terre
- ~ 1h30 pour Saturne
- ~ 40 pour Jupiter
etc ...
en faite 1 UA = 150 million de KM = 8 minutes (c'est la distance moy. terre soleil)
donc les sondes qui on passé les 100 UA : plus de 800 minutes !!!

Bah, pourquoi alors dans le film Red Planet (exusez la refférence ) ils parlent de 6h d'attente pour les communications ?

sven_minoda a écrit:

Doc 42 a écrit:

sven_minoda a écrit:

Nevton a écrit:

Petite question de newbie, les infos des sondes spatiales (diagnostic ou photos) sont envoyées par ondes radios? Combien de temps mettent-elles pour parvenir jusqu'a la Terre?

Depuis Mars, c'est 6h je crois...

Comme les ondes radio vont à la vitesse de la lumière c'est trés rapide...
- 4 à 20 minutes pour Mars -> terre selon les positions
- 0.5 sec pour lune -> terre
- ~ 1h30 pour Saturne
- ~ 40 pour Jupiter
etc ...
en faite 1 UA = 150 million de KM = 8 minutes (c'est la distance moy. terre soleil)
donc les sondes qui on passé les 100 UA : plus de 800 minutes !!!

Bah, pourquoi alors dans le film Red Planet (exusez la refférence ) ils parlent de 6h d'attente pour les communications ?

Cohérance scientifique et hollywood ne font pas souvent bon ménage !
Mais bon faut pimenter un peu les scenarii !

Taxchim a écrit:

sven_minoda a écrit:

Doc 42 a écrit:

sven_minoda a écrit:

Nevton a écrit:

Petite question de newbie, les infos des sondes spatiales (diagnostic ou photos) sont envoyées par ondes radios? Combien de temps mettent-elles pour parvenir jusqu'a la Terre?

Depuis Mars, c'est 6h je crois...

Comme les ondes radio vont à la vitesse de la lumière c'est trés rapide...
- 4 à 20 minutes pour Mars -> terre selon les positions
- 0.5 sec pour lune -> terre
- ~ 1h30 pour Saturne
- ~ 40 pour Jupiter
etc ...
en faite 1 UA = 150 million de KM = 8 minutes (c'est la distance moy. terre soleil)
donc les sondes qui on passé les 100 UA : plus de 800 minutes !!!

Bah, pourquoi alors dans le film Red Planet (exusez la refférence ) ils parlent de 6h d'attente pour les communications ?

Cohérance scientifique et hollywood ne font pas souvent bon ménage !
Mais bon faut pimenter un peu les scenarii !

Mouais... Bon, ben j'ai appris deux trucs alors !

ISS : Bonne nouvelle tout les acteurs sont d'accord, il ne reste plus que 4 années bien chargées pour réaliser la fin de l'assemblage du premier port de l'espace. Vivement dans 3 ans, ont devrait commencer à voire des équipages plus nombreux, et donc plus de science réalisé à bord de la station international (et même plus de touristes).

(source : http://www.flashespace.com/html/jan07/24_01.htm)

Les Chefs des Agences spatiales partenaires du programme ISS se sont réunis ce 23 janvier à Paris pour passer en revue l'état d'avancement de la construction de la Station spatiale. Ils ont confirmé la configuration finale de la Station telle que décidée en mars 2006 et abordé l'état d'avancement des activités des différents partenaires concernant son développement.

Au cours de cette réunion, il a également été question du pendant japonais de l'ATV (H-2 Transfer Vehicle), du devenir de l'utilisation et de l'exploitation de la Station à des fins scientifiques et commerciales et de sa desserte par des firmes privées pour le transport aller comme retour des équipages ou de fret.

Reste qu'avec le retour en vol des navettes et le succès des 2 dernières missions, tous sont confiants pour la suite des opérations. Et de la confiance, il va y en avoir besoin. 2007 s'annonce comme une année cruciale, pour le Japon et l'Europe qui verront ENFIN l'installation de leur module scientifique respectif, Kibo pour la JAXA et Columbus pour l'ESA. Cette installation qui dépend du deuxième nœud de jonction que la NASA doit livrer à la Station autour duquel seront amarrés les 2 laboratoires.

L'autre évènement majeur pour l'Europe en 2007 sera le premier vol du véhicule de transfert automatique Jules Verne (ATV) au moyen d'une Ariane 5 spécifique (Ariane 5 ES), sous réserve qu'EADS la qualifie. Pour cela sont prévus en février 2007 une série d'essais moteurs en Allemagne et une étape importante en mai 2007 avec une tentative de réallumage de l'étage supérieur EPS à la fin d'une mission d'une Ariane 5 ECA. Concrètement, dès que les 2 satellites auront été libérés en orbite, Arianespace procédera à une tentative de réallumage de l'EPS.

Dernière bonne nouvelle, nous avons appris, en marge de cette réunion, que la coupole européenne n'est finalement pas abandonnée. Elle sera belle et bien livrée et installée lors de la dernière mission d'une navette vers l'ISS.

La coupole est un module pressurisé d'observation et de contrôle fabriqué par l'Europe, dont les hublots offrent aux occupants de la Station une vue panoramique leur permettant de suivre et de guider les opérations se déroulant à l'extérieur.

La Station spatiale internationale dans sa configuration finale telle que décidée en mars 2006 :



La Station photographiée par l'équipage d'Atlantis, à la fin de la mission STS-115 (septembre 2006)
Crédit NASA




Calendrier prévisionnel des 16 derniers vols de navette

2007

Mars : Atlantis (STS-117)
Juin : Endeavour (STS-118)
Septembre : Atlantis (STS-120)
Octobre : Discovery (STS-122)
Décembre : Endeavour (STS-123)


2008

Février : Atlantis (STS-124)
Juin : Endeavour (STS-119)
Août : Atlantis (STS-126)
Octobre: Discovery (STS-127)

??? : Mission de service Hubble SM4 (STS-125)


2009

Janvier : Endeavour (STS-128)
Avril : Discovery (STS-129)
Juillet : Endeavour (STS-130)
Octobre : Discovery (STS-131)


2010

Janvier : Endeavour (STS-132)
Juillet : Endeavour (STS-133)

La DGA et ASTRIUM au top des technologies laser air/espace... ou le net haut débit (50Mb) pour tous en avion dans 15 ans ?

(source : http://www.flashespace.com/html/jan07/30_01.htm)

Première mondiale
Liaision optique entre un avion et un satellite

La DGA et ASTRIUM réalisent pour la première fois au monde des liaisons laser entre un satellite géostationnaire et un avion.

ASTRIUM pour le compte de la délégation générale pour l'armement (DGA) a réalisé début décembre 2006, six liaisons optiques bidirectionnelles entre un Mystère 20 du Centre d'essais en vol d'Istres (DGA) et le satellite géostationnaire ARTEMIS. Ces essais ont été effectués dans le cadre du programme d'études amont de Liaison optique laser aéroportée (LOLA) mené par la DGA. Ils ont pour objectif de démontrer la faisabilité d'une liaison optique entre un porteur aéroporté et un satellite géostationnaire. Ces liaisons laser aéroportées de 40 000 km effectuées lors de deux vols à 6 000 et 10 000 mètres constituent une première mondiale.

L'établissement de la liaison est assuré en moins d'une seconde (trajet aller retour de la lumière compris) et la précision de pointage est de l'ordre de 0,5 microradian. Le débit de la liaison laser entre l'avion et le satellite est actuellement de 50Mbits/s. La consommation des terminaux optiques est de 100W. Au total, les performances de LOLA sont plus de 15 fois supérieures à celles obtenues en radiofréquence à partir des terminaux embarqués sur drone.

Au-delà de ces performances en transmission, le faisceau optique présente la particularité inégalée d'être absolument discret et extrêmement difficile à brouiller, des qualités qui procurent un avantage considérable aux forces déployées sur un théâtre d'opération.

Cette première mondiale associe l'ensemble des experts de la DGA à Istres et d'ASTRIUM à Toulouse, les sociétés CILAS et Boostec, ainsi que l'ONERA et Supaéro. En outre, la coordination entre les différents acteurs européens tels que l'Agence spatiale européenne à Redu (Belgique) et l'opérateur d'ARTEMIS (Italie) a permis le succès de ces essais en vol.